Esther Bembessa
Biographie : Née le 27 mars 1950 à Istanbul, est une universitaire franco-turco-israélienne, spécialiste de l'histoire du peuple juif et de l'histoire des minorités. Membre d'Europe Écologie Les Verts, elle est depuis 2011 sénatrice, élue dans le Val-de-Marne puis à Paris.
Position par rapport à la controverse : Contre la fermeture des frontières car elle estime que la France doit ouvrir davantage ses frontières pour porter secours aux migrants.
Arguments et type d'arguments:
Economique :
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Elle estime que c'est un affichage de dire que le pays envoie les migrants à la frontière puisque cela coûte de l'argent de les renvoyer, donc autant les accueillir.
Social/Éthique :
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Heureusement qu'il y a des personnes de bonne volonté, qui sont prêt à porter secours aux migrants.
Politique :
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Ce n'est pas parce que l'Union Européenne n'a pas de position commune, que la France doit se permettre de prendre toute les décisions seule ou même de violer les droits de l'Homme.
Citations : « A l’attention de sa droite, de la droite dure et même de l’extrême droite, l’exécutif fait miroiter un durcissement législatif susceptible de favoriser une augmentation des expulsions de migrants économiques et de débouter du droit d’asile. Or les législateurs que nous sommes, ne peuvent ignorer que le budget voté il y a quelques mois ne prévoit pas de moyens supplémentaires en matière de reconduite à la frontière. Simple affichage. »
« Heureusement, notre pays à ses délinquants solidaires : ces associatifs, ces citoyens de bonne volonté qui, contre une opinion publique remontée, portent secours à ces « sans-rien », que d’aucuns rêveraient de voir juste disparaître sous leurs talons. »
« De ce texte comme des autres, le demandeur d’asile sortira perdant. Son intitulé se veut rassurant. Il n’a qu’un but, ce texte, décourager un peu plus ceux qui cherchent refuge chez nous (…) Pour nos dirigeants les exilés sont juste des encombrants, un flux à gérer, un chiffre à réduire. Chacun sait que la prise en charge équitable des exilés par les pays de l’Union européenne est la seule issue. Mais ce n’est pas parce qu’il est urgent de mettre en œuvre une vraie politique européenne que la France doit tout s’autoriser. »
« De ce texte comme des autres, le demandeur d’asile sortira perdant. »
Bibliographie :