Christophe Castaner
Biographie : Christophe Castaner, né le 3 janvier 1966 à Ollioules, est un homme politique français. Membre du Parti socialiste à partir de 1986, il intègre les cabinets ministériels de Catherine Trautmann et de Michel Sapin sous le gouvernement Lionel Jospin. Élu député dans la 2e circonscription des Alpes de Haute-Provence en 2012, il rejoint en 2016 le mouvement En marche, conduit par Emmanuel Macron. Il est porte-parole de ce dernier lors de la campagne présidentielle de 2017, puis est réélu député.
En mai 2017, il est nommé secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement d'Édouard Philippe. Il se voit retirer le porte-parolat du gouvernement en novembre 2017, après être devenu délégué général de La République en marche (LREM). Il est nommé ministre de l'Intérieur en octobre 2018 et quitte alors la tête de LREM.
Position par rapport à la controverse : Il est pour une ouverture contrôlée des frontières, car il veut une répartition équitable entre pays Européens.
Arguments et types d'arguments :
Politique :
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Il veut une politique commune à l'échelle de l'Europe pour la répartition des migrants.
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Une meilleure organisation des contrôles avec le gouvernement Espagnol.
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Il estime que le gouvernement a échoué dans sa politique d'intégration.
Moral/Éthique :
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Il souhaite une meilleure intégration des migrants en les offrants les droits à la formation et l'apprentissage de la langue française, pour mieux s'intégrer dans la société.
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Faire preuve d'humanisme et des actions pragmatiques.
Juridique :
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Suite à l'échec d'intégration depuis 30 ans ; il estime qu'on doit être plus généreux et une meilleure protection envers les migrants tout en respectant la loi c'est-à-dire accueillir les migrants en situation régulière et expulser des migrants en situation irrégulière.
Citations :
« Un tiers des demandeurs d'asile en France ont été déboutés dans un autre pays d'Europe, c'est inadmissible. Nous n'avons pas vocation à être une 'instance d'appel' des déboutés de l'Allemagne ou de l'Italie ».
« Avons-nous réussi l’intégration de ceux que nous avons accueillis depuis 30 ans ? Non. Notre ligne est claire : être plus généreux et intégrer ceux qui ont besoin de notre protection, et faire appliquer les décisions de justice pour ceux que nous ne pouvons pas accueillir.»
« Mieux organiser les contrôles et le dialogue avec les autorités espagnoles ».
« Nous sommes face à un échec, un échec de notre politique d'intégration ».
« Je préfère que nous soyons généreux sur les réfugiés et que nous trouvions les moyens d'une intégration renforcée, qu'on leur offre des droits à la formation, à l'apprentissage du français (...), mais en même temps il faut avoir le courage de dire un certain nombre de choses »
« C'est ce que nous voulons faire, avoir d'un côté de l'humanisme chaque fois que c'est nécessaire, et du pragmatisme» .
« Le pragmatisme c'est de considérer que quand aujourd'hui vous avez une décision qui vous refuse le statut de réfugié et donc une injonction de quitter le territoire, on se contente depuis des années que seulement 4% de ces décisions soient mises en oeuvre, ce n'est pas acceptable »
« Il faut effectivement sur ces sujets montrer de la fermeté. Certains pensent que c'est être de droite, moi je pense que c'est être juste que de respecter des décisions de justice »
Bibliographie :